Matthieu Delattre, Secrétaire général de l’UMR Ressources
Créée en 2021, l’UMR Ressources est unité mixte de recherche sous tutelle conjointe du ministère de la Culture, via l’École nationale supérieure d’architecture de Clermont-Ferrand, et de l’Université Clermont Auvergne. Cette double reconnaissance, qui assure un avenir très prometteur pour le rayonnement scientifique de l’ENSACF, est le fruit d’un projet mobilisateur et fédérateur sur les marges de l’architecture et l’architecture des marges, en phase avec les orientations du projet d’établissement.
Dans ce cadre, l’ENSACF réaffirme son soutien plein et entier à l’UMR Ressources tant au niveau budgétaire qu’au niveau matériel avec, par exemple, l’ouverture aux enseignants-chercheurs et doctorants de l’espace de co-working situé au 4e étage près de l’administration, et en assurant le financement deux postes d’appui à la recherche : un secrétaire général et une chargée d’appui à la recherche et la communication.
Avec l’entrée dans l’EPE de l’ENSACF prévue pour 2024, la collaboration de l’UMR Ressources avec l’UCA s’intensifie. Le laboratoire bénéficie des services d’appui à la recherche de l’UCA, en particulier du Collège des Etudes Doctorales (avec notamment la création d’un doctorat d’architecture au sein de l’ED LLSHS), de la Direction de la Recherche et des Etudes Doctorales (DRED) pour le montage de projet, et du Centre d’Excellence de Science Partagée en Auvergne (CESPAU) pour le co-financement d’évènement organisé par le laboratoire (par exemple l’évènement Marges de manœuvres en Novembre 2023).
Outre le soutien de l’ENSACF et l’UCA, la recherche du laboratoire est soutenue financièrement par le Bureau de la recherche architecturale, urbaine et paysagère (BRAUP) et via des financements obtenus après appels à candidatures auprès des différents financeurs. Les dernier en date étant le projet « Les cités Michelin (Clermont-Ferrand). Un patrimoine vivant pour la ville de demain » financé par la Région AURA, et la participation au projet Orbimob’Académie, programme de formation et de recherche axé sur les mobilités durables, retenu dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêt « Compétences et métiers d’avenir » France 2030 financé par l’ANR. Ces programmes sont la preuve du dynamisme de Ressources qui devient au plan de la recherche en architecture et du site universitaire clermontois un acteur incontournable.
Enfin, avec l’obtention en juin 2023 par Stéphane Bonzani de son Habilitation à Diriger des Recherche (HDR) avec la publication d’un mémoire intitulé « Initier, situer, durer : une philosophie de l’invention en architecture », de nouvelles possibilités d’accueillir des doctorants s’ouvrent pour les années à venir.
RESSOURCES, UN ÉCOSYSTÈME PROPICE À L’INNOVATION
Jean-Baptiste MARIE, architecte, Professeur Théories et pratiques de la conception architecturale et urbaine, Directeur de l’UMR Ressources (2019-2022)
L’UMR Ressources a pris le pas d’un projet scientifique construit par et avec l’ensemble de la communauté scientifique de l’École nationale supérieure d’architecture de Clermont-Ferrand mais aussi plus globalement des établissements du site Clermontois dont l’Université Clermont Auvergne. Ce projet associant des enjeux architecturaux d’une part, urbains et territoriaux d’autre part est intitulé : « les marges de l’architecture et l’architecture des marges », lui-même interrogé par une transversalité « outils, méthodes et médiation ».
Ressources vise à examiner ce qui peut faire marge, avant de s’institutionnaliser éventuellement. Il s’agit également d’explorer les marges dans un sens large car c’est dans les chemins de traverse, dans le hors-norme, que se fonde l’innovation (A. Picon, 2015). De plus, la question des marges ne peut faire abstraction de l’histoire. Par exemple, toute contre-culture, en marge de la production courante, a fait l’objet de transfert dans la production courante (C. Maniaque, 2016). Les marges s’incarnent enfin comme des réalités territoriales pour lesquelles il est nécessaire de produire de la connaissance : des territoires délaissés en milieux urbains, des friches, des franges, des lisières, à l’interface entre ville et campagne (B. Mariolle, 2018), ou dans la métapole (F. Ascher, 2009)… Par les interrogations que les marges soulèvent, leurs explorations pourraient apporter une contribution significative pour répondre aux problèmes cruciaux auxquels les villes et les territoires sont soumis. En substance, Ressources interroge le développement soutenable des territoires et nos manières de concevoir les aménagements, en portant une grande attention à leur résilience.
D’un point de vue méthodologique, interroger les marges, c’est interroger ce qui est émergent. Ainsi, il s’agit plus globalement de faire de Ressources un espace en capacité de repérer des sujets, encore en sourdine, qui intéressent un certain nombre de chercheurs de manière dispersée mais dont les éléments de connaissances ne sont pas encore consolidés. Ausculter ces premières approches, les théoriser et ainsi faire émerger un sujet non encore inscrit dans un corpus scientifique ou des programmes balisés, est un des enjeux de cette unité de recherche qui demeure en construction et dont le projet scientifique doit nécessairement rester agile. Cela permet enfin de relier les mondes dans un secteur où les connaissances ne sont pas toujours constituées et de former des équipes hybrides entre praticiens et chercheurs permettant dans le même temps de développer une culture de la recherche. Les recherches menées au sein de Ressources devront favoriser un dialogue fertile entre les praticiens et les chercheurs, comme des coopérations avec les établissements d’enseignement supérieur de la métropole clermontoise mais également avec Lyon, Saint-Étienne et Grenoble.
Regroupant 20 membres permanents et 29 associés, Ressources allie l’approfondissement d’une recherche académique pour le progrès des connaissances scientifiques au développement de domaines plus appliqués qui répondront aux enjeux sociétaux du XXIe siècle. En substance, il crée par ce dialogue un écosystème propice à l’innovation.
LES INSTANCES
LE CONSEIL DE LABORATOIRE
Le conseil de laboratoire est composé de : la direction de Ressources, membre de droit, quatre enseignants-chercheurs élus issus des membres permanents, un enseignant-chercheur élu issu des membres associés, un étudiant doctorant. Ce conseil permet, en concertation, de coordonner les activités des équipes responsables des programmes majeurs en cours d’exécution. Le conseil de laboratoire est consulté sur :
- la politique scientifique de Ressources, les grandes orientations stratégiques et sur l’évolution de ses axes ;
- la politique des contrats de recherche ;
- l’état d’avancement des différentes actions en cours ;
- l’élaboration des dossiers d’évaluations (types HCERES, accréditation) ;
- sa politique partenariale ;
- les révisions du règlement intérieur.
LES MEMBRES
DU CONSEIL
DE LABORATOIRE
Stéphane BONZANI (directeur)
Jean-Philippe COSTES (directeur)
Catherine GAUTHIER
Marc-Antoine DURAND
Bérénice GAUSSUIN
Nikolas FOURE
Marceau GOUROVITCH
L’ÉQUIPE
MEMBRES PERMANENTS
Stéphane BONZANI
Co-directeur de l'UMR Ressources, Professeur Théories et Pratiques de la Conception Architecturale et Urbaine, docteur, HDR
Stéphane Bonzani est architecte diplômé de l’ENSA Paris-Belleville et titulaire d’un doctorat en philosophie. Il est Habilité à Diriger des Recherches en Architecture et Professeur 1ère Classe, champ Théories et Pratiques de la Conception Architecturale et Urbaine à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Clermont-Ferrand.
Il est également co-directeur de l’UMR Ressources (ENSACF/UCA) et membre associé du laboratoire GERPHAU (EA7486) – ENSAPLV. Il fait partie du comité de rédaction de la revue « Le Philotope » (revue du Réseau Scientifique Thématique PhilAU).
Il a été président de la Commission Recherche de l’ENSACF (2019-2023).
Le thème central de ses recherches porte sur le projet architectural et plus précisément sur les figures que prend l’invention en architecture dans un contexte marqué par le nouveau régime climatique (« La ligne d’édifier. Invention architecturale et transmilieux », thèse de doctorat 2010).
Auteur de nombreuses publications et responsable de plusieurs programmes de recherche, il explore à travers ceux-ci les métamorphoses des outils, méthodes, enjeux de l’architecte contemporain en puisant dans sa double culture.
ACTIVITES RÉCENTES
Stéphane Bonzani, De l’invention en architecture. Initier, Situer, Durer, Lyon, Éditions 205, 2024.
« Prendre soin des possibles », in Bodart Céline, Marcillon David, Younès Chris, Prendre soin. Architecture et philosophie. Gollion, Infolio, 2024, p.
« Urbanisme invisible », in Masboungi Ariella (dir.), Simon Teyssou, Grand Prix de l’urbanisme 2023. Publication prévue en 2023, p.73
EVAN Talks – Vivants, fictions et architecture, Lyon/Clermont-Ferrand ENSACF/Éditions 205, 2022
Bénédicte CHALJUB
Maîtresse de conférences Histoire et Cultures Architecturales, docteure
Bénédicte Chaljub est architecte, docteur en architecture. Elle enseigne à l’ENSACF depuis 2016 dans le champ HCA, en Licence et en Master – domaine d’étude ETEH, Éco-conception des Territoires et des Espaces Habités. Elle est membre permanent de l’UMR Ressources.
Son doctorat sur Les œuvres des architectes Renée Gailhoustet et Jean Renaudie, 1958-1998. Théorie et pratique (2007) la conduit à poursuivre ses investigations sur la production du 20e siècle et notamment des Trente Glorieuses à travers les pratiques d’architectes et les programmes de logement collectif. Elle publie des guides d’architecture, des ouvrages et articles sur Renée Gailhoustet, Jean Renaudie, l’équipe de Georges Candilis / Alexis Josic / Shadrach Woods, Marcel Breuer, les architectes colombiens German Samper et Rogelio Salmona, les architectes catalans Coderch et l’équipe MBM, les piscines Tournesol…
Dans le cadre de décharges de recherche (2020-2022), Bénédicte Chaljub élabore un atlas du logement clermontois à partir des travaux pluridisciplinaires d’étudiants réalisés dans le cadre de l’Atelier d’analyse de l’Habitat (Licence 3). Cartographié et enrichi de données historiques supplémentaires, cet atlas a l’objectif de produire une connaissance locale, qu’elle soit architecturale, sociologique, typologique, historique. Il est pensé comme un outil itératif et interactif, qui pourra in fine être ouvert aux étudiants et aux chercheurs, être complété et donner lieu à des publications sur des pratiques d’architectes, édifices singuliers, systèmes distributifs, politiques de maîtres d’ouvrage, appropriations spécifiques d’habitants, etc.
benedicte.chaljub@clermont-fd.archi.fr
ACTIVITES RÉCENTES
Interventions sur le bâti 20e siècle
« Vurpas : l’unité architecturale restaurée », D’Architectures, n°310, sept. 2023, p.12-23.
« L’existant comme ‘matière poétique’ », Archiscopie, n°18, avril 2019, p.84-91.
Histoire du 20e siècle
Philippe Grandvoinnet, Bénédicte Chaljub, Hubert Lempereur, L’architecture à Grenoble : 1880-1990 Tomes 1 et 2, Pu De Grenoble, 2023
« Renée Gailhoustet, pionnière discrète et généreuse », AMC, mars 2023, p.10-15.
Myr Muratet, Bénédicte Chaljub, Carine Bel, Flaine, le Bauhaus des Alpes françaises. Marcel Breuer, architecte, Éditions deux–cent–cinq & CAUE de Haute-Savoie, 2022
« L’histoire de l’architecture comme condition informée de notre avenir », in Le véritable enjeu de l’histoire est la contemporanéité, mélanges offerts à Joseph Abram, ed. J.M. Place, 2022, p.149-154.
« Les figures de l’architecture moderne dans la production contemporaine ». Haute-Savoie, 2006-2020 », in S’emparer des lieux – Nouvelles architectures en Haute-Savoie, CAUE 74, catalogue de l’exposition, novembre 2021- avril 2022
« MBM arcquitectes. Un habitat collectif affranchi du franquisme », AMC, sept. 2022, n°307, p. 65-73
« Jose Antonio Coderch, une modernité critique pour l’habitat », AMC, nov. 2023, n° 318, p.65-73
« Les tours de l’Ile Verte à Grenoble. Des sculptures cinétiques en héritage », in Les immeubles de grande hauteur en France. Paris : Hermann, 2020, p. 200-208.
« Maurice Blanc, moderne grenoblois », AMC, n°290, octobre 2020, p.61-67.
Histoire locale
Bénédicte Chaljub, Amélie Flamand, podcast “Les cités Michelin. Passé, présent, futur d’un patrimoine vivant”, décembre 2023
Chaljub B., Flamand A., “De la cité ouvrière Michelin (Clermont-Ferrand) à la cité-jardin. Vers une patrimonialisation?”, in Actes du colloque Des Cités-jardins pour le XXIè siècle, Marseille, Parenthèses, 2022
« Faye et Tournaire, Une modernité fondée sur l’attention au site », AMC, oct. 2021, n°299, p. 63-71
Pédagogie
Bénédicte Chaljub, Amélie Flamand, Lorette Klepper et Rémi Laporte, Mémoires ETEH 2022 + 2023 – Enquêtes sur l’architecture de l’écologie/l’écologie de l’architecture, ENSACF, 2023
Jean-Philippe COSTES
Co-directeur de l'UMR Ressources, Professeur Sciences et Techniques pour l’Architecture, docteur, HDR
Physicien de formation, Jean-Philippe Costes a exercé son activité d’enseignant-chercheur dans les domaines des matériaux et de leurs mises en forme, appliqués aux matériaux bois, composite et métallique. Rattaché à l’École Nationale Supérieure des Arts et Métiers de Cluny, il a contribué à l’encadrement de 8 thèses et à de nombreux travaux en recherche appliquée sur les processus de mise en forme des matériaux. À partir de 2014, sa discipline de recherche a évolué vers les domaines des matériaux pour l’architecture avec un lien fort vers le diagnostic environnemental des produits et leurs processus. En 2015, il a effectué un séjour de recherche au sein d’Architecture et Climat en Belgique ; l’intégration de cette équipe pluridisciplinaire lui a permis de collaborer à des travaux en lien avec la gestion de la ressource et de l’énergie au travers de l’évaluation des parois paille, et l’étude de scenarii d’interventions en rénovation de bâtiments scolaires pour l’amélioration du confort des usagers et la réduction des dépenses énergétiques. En 2016, il participe à la fondation du projet et la création de la plateforme numérique CREBA, le Centre de Ressources pour la réhabilitation responsable du Bâti Ancien (rehabilitation-batiancien.fr).
En parallèle, son activité pédagogique à évolué vers un public et des sujets en lien avec la formation en architecture : confort d’usage, durabilité du bâti et transferts d’humidité dans les parois, performances des matériaux (MS Construction Habitat Durable à Chambéry). Depuis 2018, il anime un challenge étudiants (Challenge Parois) qui réunit des équipes d’origines diverses. Jean-Philippe Costes a rejoint l’ENSACF en Septembre 2020. Il participe aux enseignements en Sciences et Techniques pour l’Architecture et à l’encadrements de 3 thèses.
jean-philippe.costes@clermont-fd.archi.fr
ACTIVITES RÉCENTES
Jean-Philippe Costes, “Transformations et potentiels écologiques des matériaux biosourcés”, dans Noura Arab, François Fleury (dir.), Ressources pour l’architecture écologique. Tome 1 – Matériaux de construction, Presses des Mines, 2023
Marc-Antoine Durand
Maître de conférences Théories et Pratiques de la Conception Architecturale et Urbaine
Son champ d’investigation croise les théories et critiques de la modernité et l’histoire du texte d’architecture. Fondateur des éditions As Found, qu’il dirige avec Katie Filek, il a publié́ Alison & Peter Smithson : Collective Design, en 2019, Schindler Manifesto en 2020 et On the Ground and Flying :Interviews with John Lautner en 2023.
marc-antoine.durand@clermont-fd.archi.fr
ACTIVITES RÉCENTES
Ouvrages
DURAND Marc-Antoine (dir.), CAMANI Florian, LUGUET Mathilde, Suburban Housing Alternatives, contributions de Cynthia Ghorra-Gobin, Richard Plunz, Karen Kubey, avec le soutien de la Fondation Delano-Aldrich & Emerson, AIA – American Institute of Architects et de l’Académie d’Architecture, Building Édition, Paris, 2024
Tracé Bleu – Que faire en ce lieu, à moins que l’on y songe? Barcelone, Actar Publisher, Mai 2023 (participation au comité éditorial avec ArchitectureStudio, 104 Paris, Undo Redo / co-Auteur Avec ArchitectureStudio, Franck Boutté, Emmannuelle Cosse, José-Manuel Gonçalvès, Grégory Quenet, François Gemenne, Ingrid Nappi, Luc Gwiazdzinski, Pedro Gandanho, Jean-Baptiste Fressoz, Albena Yaneva, Catherine Larrère, Lyes Hammadouche°
Articles
« De la légèreté : conceptions de l’architecture chez Reyner Banham» in Faces, n°84, Genève, à paraître en 2024. « Low Rise Why Density? » in Suburban Housing, Building, Paris, 2024
« Un urbanisme du dehors – L’idéal techno-pastoral de Reyner Banham » in Suburban Housing, Building, Paris, 2024. « Les langues muettes de la modernité – Sur la 18e Biennale d’Architecture de Venise » in AOC, 16 juin 2023
« Tracé Bleu » avec ArchitectureStudio, in Tracé Bleu – Que faire en ce lieu, à moins que l’on y songe?, Actar, Barcelone, mai 2023. « Reyner Banham: un urbanisme du dehors – Écologie, technologie et démocratie » in Suburban Housing Alternatives, Building, Paris, 2023.
Amélie Flamand
Maîtresse de conférences Sciences de l’Homme et de la Société pour l’Architecture, docteure
Amélie Flamand est docteure qualifiée en sociologie et en urbanisme, maîtresse de conférences en SHS à l’ENSA Clermont-Ferrand depuis 2011, et chercheure au sein de l’UMR Ressources, dont elle a assuré la co-direction de 2015 à 2018. Elle est également chercheure associée au CRH-Lavue UMR 7218
Ses travaux portent sur les enjeux spatiaux, sociaux, environnementaux et politiques qui s’ancrent dans la sphère de l’habiter, et ce en partant des habitants, citadins ou citoyens.
Elle co-dirige actuellement avec sa collègue Bénédicte Chaljub, architecte et historienne, une recherche portant sur les cités Michelin dans la métropole clermontoise.
Bien qu’en partie démolies, ces cités forment encore aujourd’hui une des identités fortes de la ville, rappelant son histoire industrielle. Mais depuis qu’elles ont été vendues par Michelin, ces cités font l’objet de transformations sensibles et variables, d’un point de vue architectural comme sociologique, selon qu’elles sont gérées par des bailleurs sociaux ou rachetées par des particuliers.
Dans ce contexte, la recherche s’intéresse à leur devenir en interrogeant la place de ce patrimoine, matériel comme immatériel, au regard des enjeux écologiques qui traversent la ville du XXIè siècle. Quelles sont les spécificités de ces formes d’habitat et de ces modes d’habiter ? Quel peut être l’avenir de ces logements édifiés dans la première moitié du XXè siècle ? En quoi les cités Michelin constituent-elles un patrimoine populaire “vivant”, capable de s’adapter aux impératifs environnementaux contemporains ?
Ce faisant, nous souhaitons par cette recherche, aux côtés et avec les acteurs du territoire, contribuer au débat contemporain, qui porte sur l’habitat du XXIè siècle. Les cités Michelin, par leurs atouts que sont leur densité spécifique, la frugalité de leur surface habitable, leur localisation, leur jardin, constituent un objet remarquable pour alimenter ces réflexions essentielles.
Cette recherche démarrée en 2021 se déploie au travers de différents formats, communications et publications scientifiques, mais aussi podcast (2023), exposition (2024-2025) et publication (2025).
Elle a également participé à la recherche collective Popsu Métropoles “Faire métropole, dessiner une trajectoire” / Programme POPSU Métropole III (2018-2024) – Fil rouge la Métropole et les autres. L’enjeu était d’interroger la capacité de la métropole clermontoise à faire métropole peut-être « autrement » et suivant un chemin différent que celui emprunté par des métropoles plus anciennes il y a 15 ou 20 ans. Ce projet entendait construire un écosystème de recherche sur le territoire clermontois et enclencher des réflexions sur le devenir de la métropole clermontoise, à l’heure des transitions écologiques et sociétales. Comprendre comment faire métropole alors que se définissent les contours du PLU métropolitain, c’est d’abord comprendre les modalités d’action à l’œuvre pour faire territoire commun. C’est mesurer la capacité des politiques publiques à faire face aux crises, en s’appuyant sur les ressources de son territoire, sur ses habitants, en construisant dans la durée des relations inter-territoriales basées sur une quête d’habitabilité et d’inclusion : en somme, mesurer sa capacité relationnelle à différentes échelles (métropole, Grand Clermont, Massif central).
Elle porte aussi, avec son collègue architecte Rémi Laporte (UMR Ressources), et deux collègues de l’ENSA-Belleville/Ipraus UMR AUSER, un podcast visant à prendre le temps d’échanger et de débattre sur le renouvellement des enjeux liés au couple expérimentation architecturale et évaluation. A travers les premiers épisodes, il s’agit d’aller à la rencontre d’intervenants, de chercheurs, de praticiens, de professionnels du champ de l’architecture, pour questionner ce couple expérimentation-évaluation aujourd’hui, c’est-à-dire son utilité sociale et ses méthodes, mais également revenir sur les évaluations d’hier, leurs apports ainsi que leur rapport à la mémoire et à la stratification des savoirs, et enfin s’interroger sur les enjeux et les outils de l’évaluation architecturale de demain.
amelie.flamand@clermont-fd.archi.fr
ACTIVITES RÉCENTES
Flamand A., Laporte R., “Concevoir / évaluer une architecture bioclimatique, question de méthodes”, in Arab Noura, Fleury, François (dir.), Ressources pour l’architecture écologique, Tome 2 “Le climat, Ressources ambiantales en architecture”, Paris, Presses des Mines, 2024
Bénédicte Chaljub, Amélie Flamand, Podcast en six épisodes “Les Cités Michelin, passé-présent-futur d’un patrimoine vivant” https://www.umr-ressources.fr/les-cites-michelin-2/ , 2023
Flamand A., Laporte R., Cohabiter un atrium “interclimatique”, in Girard M., Mesini B. (dir.) Ecohabiter des environnements pluriels, Marseille, Imbernon, 2022, p. 74-83
Chaljub B., Flamand A., “De la cité ouvrière Michelin (Clermont-Ferrand) à la cité-jardin. Vers une patrimonialisation?”, in Association régionale des cités-jardins d’Ile-de-France (dir.), Des Cités-jardins pour le XXIè siècle, Marseille, Parenthèses, 2022, p. 37-48
Valérie Dufoix, Amélie Flamand, Rémi Laporte et Laetitia Overney, Podcast « Permis d’évaluer », ENSA Clermont-Ferrand-UMR Ressources et ENSA Paris-Belleville-IPRAUS UMR AUSSER, https://www.clermont-fd.archi.fr/les-publications/ , 2022
Flamand A., Gallet L., Laporte R., « La Foncière Chênelet : un modèle d’écoconstruction ambitieux pour le logement social, au risque de son architecture », Les Cahiers de la recherche architecturale urbaine et paysagère [En ligne], 8 | 2020
Flamand A., Simetiere A., La série télévisée Treme : les voix polyphoniques de New Orleans post-Katrina, in Garrait-Bourrier A., Mesnard P., Témoignages de la marge. Cultures de résistance. Paris : Editions Kime, 2018, p. 49-63
Flamand A., Laporte R.. Effet de serre. Techniques, usages et imprévisibilité. Evaluation de l’îlot Achard-Blanqui-Estrangers à Bordeaux et retour sur une opération des années 1980 à St Etienne. Paris : Ministère de l’Équipement, des Transports et du Logement/PUCA, 2018, 270 p. http://www.urbanisme-puca.gouv.fr/IMG/pdf/cc_bordeaux_rapport_final_def_afrl_bd.pdf
Laurie Gangarossa
Maîtresse de conférences Ville et Territoires
Laurie Gangarossa est architecte HMONP, co-fondatrice de l’atelier incipit à Lyon où sa pratique articule les échelles – architecture, urbanisme, paysage – et les mises en récit.
Elle est maîtresse de conférences à l’École nationale supérieure d’architecture de Clermont-Ferrand où elle co-coordonne le champ Ville et Territoires.
Membre permanente de l’UMR Ressources au sein du même établissement, elle réalise en parallèle une thèse en architecture au sein du laboratoire de l’Observatoire de la condition suburbaine (ED VTT, UMR AUSser 3329, université Paris-Est). Effectuée sous la direction de Sébastien Marot et intitulée « Figures d’architectes-autobiographes – récits de détournements d’un genre littéraire et de la discipline », elle interroge les formes et conditions d’écriture autobiographique chez les architectes et les manières dont elles produisent de la connaissance.
Ses recherches renouent ainsi avec sa formation littéraire initiale, et dans une double culture de projet et de recherche, explorent des registres d’écritures variées : de l’écriture scientifique à fictionnelle, de la description du réel à l’invention prospective.
laurie.gangarossa@clermont-fd.archi.fr
ACTIVITES RÉCENTES
Laurie Gangarossa, Cyrille Weiner, Stéphanie David, Éric David, L’art d’accommoder les restes. Amas architecture, Editions 205, 2024
Laurie Gangarossa, “Denise Scott Brown, enseigner l’architecture à la première personne du singulier”, dans Deborah Laks, Natalia Sassu Suarez Ferri (dir.), Transmission and Gender. Women Artists as Teachers in the XXth Century, DFK Paris, 2023
Stéphane Bonzani et Laurie Gangarossa (Dir), « Sur le vif ».Vivants, fictions et architecture, Talks n°5, Editions 205, 2022, 96p.
Laurie Gangarossa, « Recherches émergentes – Ancrages en partage : mettre en récit les communs territoriaux. », Ruralités en action. Imaginaires, ressources, temporalités, pouvoirs d’agir, Publication ERPS, n°9, 2021.
Laurie Gangarossa, « L’autobiographie, l’anecdote et la recherche », Les synergies à l’œuvre pour faire-recherche en architecture, Le Philotope n°14, 2020.
Bérénice GAUSSUIN
Maîtresse de conférences, docteure
berenice.gaussuin@clermont-fd.archi.fr
ACTIVITES RÉCENTES
Articles de revues
« La mécanique du Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle d’Eugène Viollet-le-Duc. Essai de généalogie des églises paroissiales à clocher-porche du XIXe siècle. », Cahiers thématiques, no 20, janvier 2022, pp. 101-109
« Mathias Rollot et Marin Schaffner, Qu’est-ce qu’une biorégion ? illustré par Emmanuel Constant », Cahiers de la recherche architecturale, urbaine et paysagère, juin 2021. https://journals.openedition.org/craup/8128
« Viollet-le-Duc is back, usages fragmentaires d’une œuvre kaléidoscopique (1964-1980) », Cahiers de la recherche architecturale urbaine et paysagère, no 4, 2019. (https://journals.openedition.org/craup/1559)
Direction d’ouvrages
Avec Mohammed Hadjiat et Florence Lafourcade (dir.), Les élèves d’Eugène Viollet-le-Duc, Villeuneuve-d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion, juin 2024.
Ouvrages
Les manières d’Eugène Viollet-le-Duc. La forge d’une théorie de la restauration par la pratique, Paris, Éditions du CNRS, mai 2024
Chapitre d’ouvrages et notice d’encyclopédie
« Les animaunuments : conflits de protection et valeur patrimoniale du vivant », dans G.-A. Langlois, E. Lena et C. Palant (dir.), Héritage architectural et mutations environnementales, Lyon, Presses architecturales de Lyon, 2023, pp. 45-58
« Les monuments historiques, reconquête d’un monopole des architectes » dans I. Chesneau (dir.), Profession architecte, Paris, Eyrolles, 2023, pp. 602-609.
Avec Samantha Houriez, « Entretien avec Bérénice Gaussuin », Samantha Houriez et Arnaud Timbert (dir.), Dialogues sur Notre-Dame, Rome, WriteUp Books, 2023
‘‘The Cathedral of Citizenship. Race and National Identity in Eugène Viollet-le-Duc’s Work and Discourse.’’ in Dragan Damjanovic & Aleksander Lupienko (dir.), Forging Architectural Tradition: National Narratives, Monument Preservation and Architectural Work in the 19th century, New-York, Berghahn books, mars 2022, pp. 21-42
« Les chimères rationnelles.Transferts et hybridations dans la restauration au XIXe siècle. » in Bruno Phalip & Jean-François Luneau (dir.), Restaurer au XIXe siècle, vol. 3, Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise Pascal, 14 avril 2022
« Plasticité idéologique de l’argument patrimonial face à l’infrastructure de transport. » in Dominique Rouillard (dir.), Public. Infrastructure, architecture, territoire, Paris, Éditions des beaux- arts, 2021, pp. 257-274
Catherine Gauthier
Maîtresse de conférences Sciences de l’Homme et de la Société pour l’Architecture, docteure
Catherine Gauthier est socio-anthropologue et réalisatrice.
Maîtresse de Conférence à l’ENSACF, elle a en charge l’enseignement de l’anthropologie de l’Espace Public et les démarches participatives et concertations habitantes en master. Cet enseignement permet de sensibiliser les étudiants à la dimension sociale de cet espace public autant qu’à ses marges, la façon dont on en reconnaît les contours, ou comment et où fini l’espace public. Le fait de vivre eux-mêmes en se confrontant aux autres usagers les espaces publics et de pouvoir en comprendre les formes et les enjeux en les parcourant et les transcrivant est au cœur de la démarche de cet enseignement.
Au sein de l’UMR Ressources, elle contribue à la réflexion sur la façon dont les marges urbaines et/ou sociales sont des lieux d’observation du projet urbain et de ses effets sur les populations et les modes d’habiter la ville et de faire urbanité. Elle coordonne actuellement la recherche socio-architecturale « Rue des Kebabs »… Elle mobilise pour ses recherches les méthodes ethnographiques de travail de terrain associées à la question de la marche urbaine, des itinéraires commentés et à l’outil audiovisuel. Une autre réflexion découle de ces engagements de recherche : les relations entre chercheur et artistes, entre SHS, art et architecture dans la production de connaissances par l’audiovisuelle.
Catherine Gauthier est également praticienne et conduit des études pour accompagner, renseigner, évaluer questionner le projet urbain, en concertation avec ses bénéficiaires que sont les habitants, acteurs économiques, usagers, et en collaboration avec les services des collectivités territoriales, la maitrise d’œuvre et la maîtrise d’ouvrage.
catherine.gauthier@clermont-fd.archi.fr
ACTIVITES RÉCENTES
Publications
Catherine Gauthier, « De l’étrange proximité socio-spatiale du kebab en région », Ma Proximité, GéoProximitéS, 2023, URL : https://quamoter.hypotheses.org/2090
Catherine Gauthier, « Médiation/participation et projet urbain d’un quartier populaire ancien » in Regards croisés / Miradar Cruzadas, actes du Programme d’échange France-Colombie, 2017 : Cultures architecturales et mutations territoriales : regards croisés. PUSE. 2020. PP. 43-54.
Productions audio-visuelles
Catherine Gauthier, Sandrine Binoux et Dan Charles Dahan, « Sur place ou à emporter ? » est un film photographique de 35 minutes
Catherine Gauthier, création sonore “What Boën is missing is a hotel!” pour le pavillon français, la XVIIIe biennale internationale d’architecture de venise 2023 dans le projet « ball theater, the party is not over » lors de la semaine Radio Utopia, le bal des sonorités
Catherine Gauthier, création sonore “Ambert is talking to you” pour le pavillon français, la XVIIIe biennale internationale d’architecture de venise 2023 dans le projet « ball theater, the party is not over » lors de la semaine Radio Utopia, le bal des sonorités
Catherine Gauthier (réalisation) « Rue des kebabs ». Photographies Sandrine BINOUX, Bande son Charles-Dan DAHAN. Production Ressources / ENSACF, Décembre 2020, film documentaire de 10 min. Programme Mémoires du XXe et du XXIe siècle de la Région Auvergne Rhône-Alpes et le ministère de la Culture direction régionale Rhône-Alpes.
Catherine Gauthier (réalisation) « Sociologie de comptoirs, cafés cosmopolites », co-production CMW/MIM, 2016, film documentaire photographique de 35 min. Plus d’informations sur le film sur la plateforme 25 images SHS : http://25images.ish-lyon.cnrs.fr/Portails/ cafescosmopolites/fr
Rémi Laporte
Maître de conférences Théories et Pratiques de la Conception Architecturale et Urbaine
Après l’obtention du diplôme d’architecte en 1997 à l’école d’architecture de Clermont Ferrand avec un travail questionnant les spécificités de la conception architecturale, Rémi Laporte a suivi le DEA « Le projet architectural et urbain, théories et dispositifs » à l’ENSA Paris-Belleville, validé en 2002 avec une recherche sur les incidences de la notion d’« ordinaire » dans les démarches de projet des architectes Aldo Rossi, Alison et Peter Smithson, et Robert Venturi et Denise Scott-Brown.
Il enseigne à l’ENSACF dans le champ « Théories et Pratiques de la Conception Architecturale et Urbaine » depuis 2003 : enseignements de projet, cours magistraux, séminaires, encadrement de mémoires et mention recherche de master, co-responsabilité du domaine d’étude Éco conception des Territoires et des Espaces Habités. Il est également membre des réseaux thématiques scientifique « SUD » et « Réseau de l’enseignement de la transition écologique ».
Impliqué dans la recherche depuis 2014, il a participé à la fondation de l’unité de recherche Ressources à l’ENSACF. Ses travaux portent sur les processus de conception liés à l’édifice et sa définition matérielle dans le contexte contemporain d’évolution des enjeux environnementaux, ainsi que sur les modes pédagogiques actifs.
Il est aussi praticien en exercice libéral depuis 2004. En lien avec ses domaines d’enseignement et de recherche, cette pratique à petite échelle s’attache à développer des expérimentations sur la soutenabilité architecturale.
remi.laporte@clermont-fd.archi.fr
ACTIVITES RÉCENTES
Rémi Laporte, Amélie Flamand, « Concevoir/évaluer une architecture bioclimatique, question de méthodes », in Noura Arab et François Fleury (dir.), Ressources pour l’architecture écologique – tome 2Climat, Paris, Presses des Mines, à paraitre au 2e trimestre 2024.
Rémi Laporte, Amélie Flamand, « Cohabiter un atrium ‘interclimatique’ », Écohabiter des environnements pluriels, Muriel Girard et Béatrice Mesini (dir.), Marseile, Editions Imbernon, 2022, pp.74-83
« L’obsolescence accélérée, une opportunité pour l’architecture », Obsolescence programmée : perspectives culturelles, Ella MINGAZOVA, Bruno DUPONT et Carole GUESSE (dir.), Liège, Presses Universitaires de Liège, à paraître au premier trimestre 2021
Mathilde Lavenu
Maîtresse de conférences Théories et Pratiques de la Conception Architecturale et Urbaine
Mathilde Lavenu est architecte et maîtresse de conférences en théorie et pratique de la conception architecturale et urbaine à l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Clermont-Ferrand. Elle est membre des unités de recherche Ressources et Chec de l’UCA. Spécialiste du patrimoine, ses recherches portent sur les conditions de la fabrique du projet architectural aux XIXe et XXe siècles, sur les bibliothèques d’architecte, sur l’histoire de l’enseignement de l’architecture en province et sur l’architecture sérielle au XXe siècle. Elle a codirigé dernièrement deux ouvrages : Projet et approche(s) du temps (2017) et Le Corbusier : figure patrimoniale ? (2020) et a contribué à différentes publications et articles scientifiques. Elle conduit actuellement une thèse de doctorat placée sous la direction de Marianne Jakobi et le co-encadrement de Shahram Abadie : Du dessein à l’édification, les traces de la genèse : la bibliothèque de l’architecte Louis Jarrier (1862-1932), (UCA-ENSACF).
ACTIVITES RÉCENTES
Directions d’ouvrages
Dynastie d’artistes et d’architectes en province au XIXe et XXe siècle, actes de la journée d’études Ressources-CHEC, Marianne JAKOBI, Mathilde LAVENU et Tiphaine TAUZIAT (dir.), PUBP, Clermont-Ferrand, 2023
Le Corbusier : figure patrimoniale ?, actes de la journée d’études Ressources – De METAPHAUR-CHEC, Gwenn GAYET-KERGUIDUFF, Marianne JAKOBI et Mathilde LAVENU
Publications
L’architecture d’une bibliothèque d’architecte au prisme de son catalogue, une trace de la genèse de l’œuvre de Louis Aimé Jarrier (1862-1932), architecte à Clermont-Ferrand (France) ?, in « Génétique des textes et des arts – Regards croisés sur l’œuvre comme processus : théories, pratiques et recherches en cours », ITEM – Université Paris VIII-Vincennes-St-Denis, PUV, à paraître.
La place des écrits de Viollet-le-Duc dans la bibliothèque de l’architecte clermontois Louis Aimé Jarrier (1862-1932), source et imaginaire au service du projet d’architecture, in « Les élèves d’Eugène Viollet-le-Duc », INHA – ENSAPM, à paraître.
Projeter avec l’existant : (re)considérer l’anachronisme, in « À contretemps ? Usages et enjeux des anachronismes », CELIS-CHEC-MSH, PUBP, à paraitre.
Les carnets de l’architecte Louis Jarrier (1862-1932), une contribution au chantier cathédral de Notre-Dame de l’Assomption de Clermont-Ferrand, in CHAVE Isabelle, FAISANT Étienne et SANDRON Dany (dir.), « Le chantier cathédral en Europe, diffusion et sauvegarde des savoirs, savoir-faire et matériaux du Moyen-Âge à nos jours », 2020, Le Passage Éditions, p. 315-323.
La notice de montage des Mille Clubs : les conditions de la diffusion de l’art de l’assemblage, in BIENVENU Gilles, MONTEIL Partial et ROUSTEAU-CHAMBON Hélène (dir.), « Construire ! Entre Antiquité et Époque contemporaine », éd. Picard, Paris, 2019, pp. 1005-1014.
La forme héritée, condition première de la fabrique du lieu à Clermont-Ferrand (1824-2005), in « Carnet de recherches du Comité d’histoire du ministère de la Culture sur les politiques, les institutions et les pratiques culturelles », publié en ligne le 29/10/2018, https://chmcc.hypotheses.org/6140 ;
Aluminium et architecture sérielle : transformations et mise à la marge d’un héritage, les mille clubs du Puy-de-Dôme, in FRIDENSON Patrick et HACHEZ-LEROY Florence (dir.), « L’aluminium, matière à création XIXe-XXIe siècles », col. Perspectives historiques, Tours, Presses Universitaires François-Rabelais, 2017, p. 187-197.
Articles de revues
Architecture et oubli : le souvenir chez Ruskin, Kairos, n° 2, janvier 2016, revue numérique transdisciplinaire, UCA, Clermont-Ferrand, http://kairos.univ-bpclermont.fr/
David Marcillon
Maître de conférences Théories et Pratiques de la Conception Architecturale et Urbaine
Je suis architecte-urbaniste, enseignant et chercheur. Depuis 1995, j’entrecroise 3 formes de pratiques de l’architecture : la maîtrise d’œuvre architecturale et urbaine au sein de l’agence MTa, l’enseignement aujourd’hui à l’ENSA de Clermont-Fd après ma titularisation en 2007 (ENSA de Lyon), et la recherche jusqu’en 2014 au sein du laboratoire GERPHAU (UMR LAVUE 7218 CNRS) dont j’ai été co-fondateur avec Chris Younès et en prenant la direction du Réseau Scientifique Thématique « PHILAU » en janvier 2015. Je participe à la création du GRF Ressource en 2015 à l’ENSACF, et suis membre de l’UMR RESSOURCES. Je finalise actuellement un doctorat après avoir obtenu à l’École d’Architecture de Paris-Belleville/Institut Français d’Urbanisme le DEA « projet architectural et urbain » sur le thème « Détours cartographiques en architecture ».
Après plusieurs recherches au sein des programmes du BRAUP et du PUCA, j’explore aux franges des disciplines de l’architecture, de la philosophie et de la géographie, l’évolution des situations critiques et des rapports entre architecture, territoire et grande échelle afin de définir de nouvelles marges actives en architecture. Je mène des recherches sur les atlas et cartographies dans la conception et théorisation architecturale et urbaine contemporaines, et propose spécifiquement les notions de « géo-récit » (objet de ma thèse en cours), de « projet théorétique » , d’« intelligence opérationnelle », d’ « exigence philotopique » . Mon action en recherche va de la valorisation avec le RST PhilAU et son animation, à l’ouverture du doctorat en architecture à l’ENSACF et au sein de RESSOURCES, en étant le 1er inscrit en doctorat sur le site Clermont-Ferrand en 2016, et en ayant œuvré pendant 6 ans avec Ludovic Viallet (directeur de l’Ecole Doctorale LSHS) à la reconnaissance et création du « Doctorat d’Architecture » au sein de l’UCA enfin réalisée en septembre 2022, et concrètement inscrit administrativement en Doctorat d’architecture le 22 février 2023 !
ACTIVITES RÉCENTES
Programme Colloque du RST PhilAU – « Architecture & Philosophie. Prendre soin » Publication des actes du colloque tenu les 9 & 10 décembre 2021 à l’ENSACF Avec Comité scientifique et de lecture :
Prendre soin. Architecture et philosophie, codir. Chris Younès, Céline Bodart, David Marcillon, Gollion, Infolio, 2024
David Marcillon a participé au colloque International « Chercher hors des mots. La recherche à l’épreuve du dessin en architecture » / 30 novembre et 1er décembre 2023 / Lieu et Organisation Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon – LAURe (sous la direction de Julie Cattant et Rovy Pessoa Ferreira)
Jean-Baptiste Marie
Professeur Théories et Pratiques de la Conception Architecturale et Urbaine, docteur
Titulaire d’un diplôme d’architecte de l’École nationale supérieure d’architecture de Versailles et d’un diplôme de designer de l’École Boulle, docteur en aménagement et architecture de l’université de Paris-Saclay, Jean-Baptiste Marie assure la direction générale de l’Europe des projets architecturaux et urbains.
L’Epau opère des programmes de recherche et d’expérimentation pour les Ministères de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires et du Ministère de la Culture, tels que la Plateforme d’observation des projets et stratégies urbaines (POPSU), le programme de recherche-embarquée Coubertin sur les jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, mais également le concours d’architecture Europan, la caravane des ruralités, le programme Engagés pour la qualité du logement de demain ou encore la consultation internationale Quartiers de demain.
Professeur des écoles nationales supérieures d’architecture, il a enseigné de 2011 à 2024, dans les ENSA de Versailles, de Normandie, puis de Clermont-Ferrand. Aujourd’hui, il préside le Conseil d’administration de ENSA de Normandie et enseigne à l’École Polytechnique.
Il est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages sur l’architecture et les villes au XXème siècle.
jean-baptiste.marie@developpement-durable.gouv.fr
ACTIVITES RÉCENTES
Jean-Baptiste Marie, Elise Guillerm, Les villas modernes du bassin d’Arcachon, Editeur Norma, Avril 2022
Jean-Baptiste Marie, Nathalie Bonnevide, La programmation urbaine, Paris, Éditions Le Moniteur, 2021.
Guillaume Meigneux
Maître de conférences Arts et Techniques de la Représentation, docteur
Guillaume Meigneux est architecte (La Cambre, 2001), diplômé en arts visuels au Fresnoy, Studio national des arts contem- porains (2008), et docteur en architecture, UMR Ambiances (thèse : Le territoire à l’épreuve du compositing – pratiques vidéo- graphiques et ambiances urbaines – 2015). Depuis 2005, il réalise des films qui interrogent, pour la plupart, les relations que nous entretenons avec nos espaces quotidiens (cf. Habitations Légèrement Modifiées, long métrage documentaire qui suit la lente rénovation de la tour Bois le Prêtre par les architectes Druot Lacaton et Vassal – 2013).
Depuis 2016, il est maître de conférences titulaire en ATR et enseigne aussi bien en TD, en séminaire de recherche, en direction de mémoires qu’en PFE. Enfin, il est membre titulaire du CNECEA et assesseur du champ ATR. Déployant la vidéographie au service d’une approche située et sensible des espaces et des territoires, il développe une pratique hybride entre art, science et architecture. Sa pratique se reflète dans sa pédagogie où les disciplines sont considérées comme autant de postures pédagogiques activant différentes modes de relation au monde. Il s’agit de développer, au-delà̀ de la maîtrise des outils et des techniques, une pluralité de « manières » de faire, invitant à relativiser nos savoirs et nos certitudes au profit d’un questionnement, d’un état d’esprit.
ACTIVITES RÉCENTES
Publications
2021 Glissement de terrain. La Beauté d’une ville. Controverses esthétiques et transition écologique à Paris, Pavillon de l’Arsenal; Wildproject
David Robin
Maître de conférences Théories et Pratiques de la Conception Architecturale et Urbaine
David Robin enseigne le projet architectural et urbain en Licence (coordination du semestre 6 Territoires ruraux en projet) et au sein du Master EVAN qui s’intéresse aux dynamiques et équilibres métropolitains (coordination du semestre 9 Architectures territoriales) et œuvre à développer des liens étroits entre pédagogie et recherche.
Il est membre référent depuis 2014 pour l’ENSACF du Réseau Scientifique et Pédagogique Espace Rural Projet Spatial, devenu Perspectives Rurales suite à son habilitation par le Ministère de la Culture en réseau Scientifique et Pédagogique en Architecture (RPSA) en mai 2024. A ce titre, Il a assuré la co-direction scientifique des 10e rencontres du Réseau, Sols en partage, le sol comme milieu, ressource et mémoire, organisées par l’UMR Ressources (ENSACF) et l’ENSA de St-Etienne) en partenariat avec le PNR Livradois-Forez à Ambert en octobre 2021. La publication de l’ouvrage Partager les sols, milieux, resources et mémoires en questions co-dirigé par G.H. LAFFONT et D. ROBIN est programmée pour la rentrée 2024. Il a participé au Comité Scientifique des 11e rencontres du Réseau Catalyser des mondes : vers un approfondissement des territoires de l’agriculture organisées par EAVt Paris-Est et co-dirigées par F. Mocquet & S. Marot.
Il a été impliqué dans le programme de recherche POPSU Métropoles 3 La métropole et les autres via le programme « Faire Métropole » développé au sein du consortium associant 12 enseignants-chercheurs de l’UMR Ressources et de l’UMR Territoires (Université-Clermont-Auvergne) : à ce titre, il a dirigé une Recherche-Action consacré au Plan Alimentaire Territorial, à la gouvernance alimentaire et à la réciprocité territoriale entre la Métropole et le PNR Livradois-Forez, et a co-dirigé aux côtés d’A.Flamand et G. Texier Rideau à la recherche Faire métropole par les sols trajectoire clermontoise (publication aux éditions Autrement dans le cadre de la collection Cahiers POPSU, PUCA).
david.robin@clermont-fd.archi.fr
ACTIVITES RÉCENTES
Articles
ROBIN D., GUYON O., Mise en récit des espaces ouverts métropolitains: de la figure à la fiction avec Olivier Guyon, in Rosa DE MARCO et Monique POULOT (dir), Dessin, Design, Projet, représenter et reconfigurer les Espaces ouverts, Firenze Université Press,2023
ROBIN D., TEXIER-RIDEAU G., Construire une culture commune autour les marges métropolitaines clermontoises. D. Robin.& G. Texier-Rideau dans les actes du colloque Vous avez dit espace commun? dirigé par S. Segapeli, Éd.Peter Land, Collections. Science, Société et Culture. Série Action publique Publicaction, Vol. 20, 460 p., Fev 2022.
ROBIN D., COURT J., Réinventer les transitions : la collaboration entre l’ENSACF et le PNR Livradois-Forez, in actes du Colloque L’architecture, l’Urbanisme et le Paysage pour la Revitalisation des Centres de Villes petites et moyennes, Paris, 2020.
Communications scientifiques
ROBIN D., D’EMILIO L., GHIRARDI L. SARANO F;, Co-portage de la Session K Le territoire comme matière à projet, Enjeux pédagogiques en écoles d’architecture et paysage dans le cadre- du 6e Colloque du CIST (Collège International des Sciences Territoriales), Apprendre des territoires / Enseigner les territoires, Aubervilliers, 2023.
Charline Sowa
Architecte urbaniste, docteure
Architecte-urbaniste de formation, les travaux de recherche de Charline Sowa ont pour contexte, depuis 2013, les villes et bourgs en décroissance, plus connus sous le terme anglais shrinking cities, ainsi que les territoire ruraux, des territoires qui peuvent être qualifiés « en marge ». Dans ces territoires, elle regarde plus spécifiquement la pratique du projet architectural et urbain, ainsi que l’évolution des métiers de l’architecture et de l’urbanisme (pluridisciplinarité / transdisciplinarité / hybridité, ingénierie territoriale). En 2017, elle a soutenu une thèse en architecture, intitulée Penser la ville en décroissance : pour une autre fabrique urbaine au XXIe siècle. Regard croisé à partir de six démarches de projet en France, en Allemagne et aux États-Unis, réalisée sous la direction de la professeure Catherine Maumi. Cette thèse a été l’occasion de s’inscrire dans différents réseaux de recherche nationaux et internationaux, comme le programme EU COST Action « Cities Regrowing Smaller » (CIRES) (2013) et le réseau Shrinking Cities International Research Network (SCIRn) (2013 – aujourd’hui).Elle a également pu bénéficier d’une bourse CMIRA pour un séjour de recherche aux États-Unis, où elle a été accueillie au titre de chercheure invitée au sein du département d’architecture à l’Université de Pittsburgh.
Depuis 2018, elle mène une recherche-action avec le collectif OVMH portant sur la représentation et la projection de la mutation des territoires traversés par la nationale 7, une infrastructure vieillissante, face aux enjeux démographiques, socio-économiques et écologiques. Une partie de ce travail a été exposée dans le cadre du colloque Architecture et marges, Le Low-tech dans tous ses états qui s’est tenu début décembre 2019 à l’ENSACF. En 2020, elle a intégré l’équipe du projet de recherche « Rue des kebabs », pilotée par Catherine Gauthier, enseignante-chercheure à l’ENSACF, afin de coordonner l’étude architecturale et urbaine.
Ces dernières années, elle s’est particulièrement investie au sein du laboratoire sur les questions portant sur le devenir des villes petites et moyennes françaises, notamment à travers l’organisation de colloque et d’actions de recherche. Aujourd’hui, elle alimente ces travaux par ses retours d’expérience sur le terrain dans le cadre de missions d’accompagnement de collectivité au sein du bureau d’étude CDHU.
sowa.charline@gmail.com
ACTIVITES RÉCENTES
SOWA, Charline, BRUYANT Hugo, « De la statistique au terrain. Reconsidérer la vacance des logements pour agir dans les territoires ruraux en décroissance », Métropolitiques, avril 2024, en ligne : https://metropolitiques.eu/De-la-statistique-au-terrain.html
SOWA, Charline, « Emergence de la déconstruction comme théorie et comme pratique en architecture », in MOREL JOURNEL, Christelle, GAY, Georges (dir.), Déconstruire la ville, 2021
SOWA, Charline, «Peut-on habiter la ville décroissante ?», in ROLLOT Mathias et GUÉRANT Florian, On repense l’habitat ! Des propositions, des alternatives, Éditions L&S, 2018
SOWA, Charline, « La disparition comme acte urbain assumé. L’exemple de Dessau, ville en décroissance », Cahiers thématiques n°16 « Architecture et disparition », février 2017, pp. 193-204.
Charline Sowa, Claire Rosset. Conseiller pour former ou former pour conseiller ? Dispositifs de transmission au sein des CAUE. L’architecte médiateur, https://www.editions-eclosoir.fr/produit/larchitecte-mediateur/, pp.34-41, 2020,
Charline Sowa, Jean-Louis Coutarel. Actes du colloque (Ré)habitons les petites et moyennes villes. 2023
Géraldine Texier-Rideau
Maîtresse de conférences Histoire et Cultures Architecturales, docteure
Géraldine TEXIER-RIDEAU est architecte et docteure en histoire urbaine, maîtresse de conférences à l’ENSA de Clermont-Ferrand depuis 2008, où elle enseigne l’histoire des villes et des formes urbaines, anime des séminaires de recherche et encadre des mémoires et des mémoires recherche sur le fait urbain et métropolitain.
Membre fondateur du laboratoire Ressources (ENSACF, 2015), elle en assure la co-direction jusqu’en 2018. Ses travaux de recherche se centrent depuis 20 ans sur la fabrication des espaces publics, principalement parisiens, et leur représentativité (XVIIIe-XXIe siècles) ; ils ont donné lieu à plusieurs ouvrages de synthèse, expositions, études historiques et articles, dont nombreux portent sur les places. Sa thèse de doctorat s’intitule L’esprit de la ville. Regards croisés sur la place parisienne, du temps des embellissements à celui de la science des villes, XVIIIe-XXe siècles. Ses recherches actuelles (dans l’optique d’une HDR) portent sur l’impact des processus de métropolisation sur les espaces ouverts, tant dans la métropole clermontoise (elle est responsable scientifique du projet POPSU Métropoles pour Clermont Auvergne Métropole – 2018-2021) que pour le Grand Paris, où elle a été missionnée comme expert (mandataire agence TVK, 2016-2019) au sein de l’Atelier des places pour réfléchir aux principes de conception des futurs espaces publics associés à l’arrivée du Grand Paris express. Membre élu de la CNECEA, elle est aussi expert à la Commission du Vieux Paris depuis 2014.
geraldine.texier-rideau@clermont-fd.archi.fr
ACTIVITES RÉCENTES
« Placards, affiches, enseignes. L’expérience perceptive de la ville », in L’esthétique de Paris, Picard / Pavillon de l’Arsenal, avril 2021.
« Les mots du Grand Paris Express : une expérience au sein de l’atelier des places » (avec Soline Nivet et Antoine Fleury), in Isabelle Chesneau dir., La ville et les mots : marqueurs, masques et interprétation, Marseille, Parenthèses, 2021
Places du Grand Paris, Société du Grand Paris, novembre 2019
Jean-Baptiste Viale
Maître de conférences Sciences et Techniques pour l’Architecture, docteur
Tout d’abord architecte praticien, doctorant puis chercheur associé au laboratoire CRESSON (unité mixte de recherche sur les paysages sonores), je suis aujourd’hui enseignant-chercheur et membre permanent au sein du laboratoire RESSOURCES.
Mes investigations concernent les dimensions perceptives in situ de l’expérience urbaine (maitrise des ambiances lumineuses, sonores, etc.) et leurs rapports aux pratiques ordinaires et professionnelles. Dans ce cadre, je m’attache à comprendre l’émergence de la forme dans l’acte perceptif et créatif à travers les différentes potentialités d’un lieu en termes de matières, de perceptions et de société. Les expérimentations pédagogiques et de recherche que je mets en œuvre interrogent les processus de conception architecturale et urbaine à différentes échelles (dispositif, architecture, paysage).
Avec la prégnance des enjeux environnementaux, mon travail se prolonge à travers différents programmes de recherches qui questionnent également les dimensions du numérique, de l’évolution du cadre professionnel et de la pédagogie.
jean-baptiste.viale@clermont-fd.archi.fr
ACTIVITES RÉCENTES
Marie-Hélène Gay-Charpin, Caroline Varlet, Jean-Baptiste Viale. La question environnementale sera sociale ou ne sera pas ! Journée d’étude : L’architecture durable s’use-t-elle ? UCLouvain – Faculté LOCI, 8/6/2023, Tournai, Belgique.
Jean-Baptiste Viale. Qu’est ce qui fait l’attrait de l’allée ? Résonance et rythme. Symposium international : La beauté essentielle des allées d’arbres, Allées – Avenues, 19-21/11/2023, Carcassonne, France. (https://www.youtube.com/watch?v=TD8N6lj_LTc).
Marie-Hélène Gay-Charpin, Caroline Varlet, Jean-Baptiste Viale. Les grands ateliers dans la carrière, Rencontres internationales de la Classe Dehors, 3 Juin 2023, Poitiers, France.
Jean-Philippe Costes, Marie-Hélène Gay-Charpin, Caroline Varlet, Jean-Baptiste Viale. Horizon et questionnements sur l’évaluation environnementale et sociale des propositions de matériaux naturels dans la construction contemporaine. NOMAD 2022 – 4e conférence internationale francophone Nouveaux Matériaux et Durabilité, IMT Mines Alès; LMGC; LIFAM, Nov 2022, Montpellier, France. ⟨hal-03882016⟩
Jean-Baptiste Viale [et al.], Ressources : Réhabilitation & Construction Bio-Géo-Sourcées. Retombées scientifiques & pédagogiques. Séminaire d’automne, ENSACF 05/09/2023, Clermont-Ferrand, France.
Jean-Baptiste Viale. Hybridation des enseignements & Evaluation. Formaton « Dis-pariers », CFPO (Centre de Formacion Professioinala Occitan), Fev 2023, Béziers, France. https://www.cfpoccitan.org/
OPC, quel est le meilleur choix ? Jean-Baptiste VIALE / Aude Camus in www.achatpublic.info 2019-04-02[1].
Marie-Christine Welsch
Architecte urbaniste, docteure
Marie-Christine WELSCH est diplômée des écoles nationales supérieures d’architecte de Strasbourg et de Paris, elle a également été distinguée par l’institut national des sciences appliquées de Strasbourg. Elle emploie depuis ses compétences dans la conception et la mise en œuvre de projets de construction et de rénovation d’échelles différentes dans son agence MCW ARCHITECTURE crée en 2012.
MEMBRES ASSOCIES
Shahram Abadie
Maître de conférence ENSA Strasbourg Histoire et Cultures Architecturales, docteur
Shahram ABADIE est maître de conférences en Histoire et cultures architecturales affecté à l’École nationale supérieure d’architecture de Strasbourg depuis septembre 2020, chercheur à l’UR 3400 Arche et membre associé à Ressources. Architecte de formation (Université de Téhéran, 2006) et titulaire d’un Master recherche en Histoire de l’architecture et des formes urbaines (ENSA Versailles, 2008), il a soutenu sa thèse de doctorat sur l’histoire architecturale des salles de cinéma à Paris (Université de Strasbourg, 2012).
Enseignant dans les écoles d’architecture depuis 2009, il fut nommé maître-assistant en 2016, à l’ENSA Clermont-Ferrand où il a été membre permanent de Ressources (2016-2020) et membre du Conseil de laboratoire (2018-2020). En tant que chercheur il a contribué au programme ANR-DFG « Metacult : Métissage-Architecture-Culture » (2013-2016), au projet « Smart French » (2016-2019) dans le cadre du programme « Architecture du XXe siècle matière à projet pour la ville du XXIe » du BRAUP, au projet « HEnsA20 : Histoire de l’enseignement de l’architecture au XXe siècle » (2016-2020) porté par le comité d’histoire du ministère de la Culture et le BRAUP ainsi qu’au programme ANR « EnsArchi : l’enseignement de l’architecture au XXe siècle » (2020-2023). Ses recherches se développent autour de trois axes : histoire des types d’édifice, transferts culturels et échanges internationaux dans le domaine architectural et patrimonial, histoire de l’enseignement de l’architecture.
Il co-dirige le programme CHeaR (Croiser les histoires des écoles d’architecture en régions, 2024-2026) avec deux autres membres de Ressources et le projet Prospoarchi (Parcours d’architectes : historie et prosopographie) avec des collègues de l’UMR Arche.
shahram.abadie@strasbourg.archi.fr
ACTIVITES RÉCENTES
« Entrer dans la carrière. Nomination et statut des professeurs », dans Anne-Marie Châtelet et Nathalie Lapeyre (dir.), Les mondes de l’enseignement de l’architecture. Élèves, enseignants et enseignantes, Genève, Métispresses, 2023, p. 93-102.
« Les élèves étrangers : profils et parcours, entre deux mondes », dans A.-M. Châtelet et N. Lapeyre (dir.), Les mondes de l’enseignement de l’architecture, op., cit., p. 49-60.
« Le cinéma : nouveau type d’édifice et programmes inédits », dans Gauthier Bolle et Amandine Diener (dir.), Dessins d’élèves architectes aux Baux-Ars. Des programmes aux projets. 1906-1968, Lyon, Lieux Dits, 2023, p. 68-89.
« Les Iraniens à l’École spéciale d’architecture », dans S. Abadie, G. Bolle et A. Diener (dir), Pour une histoire culturelle de l’architecture, op. cit., p. 133-139.
Julie André-Garguilo
Maîtresse de conférences associée ENSACF, architecte, docteure en architecture
Alexandre Barrere
Architecte
Xavier Bonnaud
Professeur HDR et directeur du GERPHAU
Xavier Bonnaud est architecte, docteur en urbanisme (Institut d’Urbanisme de Paris), HDR en architecture et professeur d’architecture à l’école Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-La-Villette. En 2005, il valide sa thèse d’urbanisme, “La technocité, devenir urbain de l’humanité“, avec Thierry Paquot en directeur d’études.
Il codirige avec Chris Younès et Stéphane Bonzani le GERPHAU (Groupe d’Etudes et de Recherches Philosophie, Architecture, Urbain, UMR 7218 LAVUE). Xavier Bonnaud est aussi architecte associé au sein de l’agence d’architecture et d’études urbaines MESOSTUDIO.
Ses recherches actuelles, à l’interface de l‘architecture et de la philosophie, tendent à mettre en évidence la place centrale que joue l’architecture (dans sa culture, la pensée qu’elle instaure et les innovations qu’elle propose) dans le paradigme environnemental qui se structure en ce début de XXI e siècle.
ACTIVITES RÉCENTES
ARTICLES
« Architecture et philosophie en synergie, Connaître, Transformer, Éprouver », in Le Philotope, n°14, 2020
CHAPITRE D’OUVRAGES SCIENTIFIQUES
« L’archaïque en architecture : ouverture au pluriel des ontologies », p. 255-261, in Stéphane Bonzani, (sous la direction de), L’archaïque aujourd’hui, architecture et philosophie, Metispress, 2020
« Synergic effects as practical generosity in architecture », Mhairi Mc Viocar (under the direction of), Architecture and generosity, Publisher, Cardiff, 2020
« L’odeur du monde construit : essai d’exploration architecturale », p. xx-xx, in Xavier Bonnaud, Victor Fraigneau, (sous la direction de), Nouveaux territoires de l’expérience olfactive, In Folio, 2020
Alain Bourdin
Professeur des Universités Sciences de l’Homme et de la Société pour l’Architecture, docteur, HDR
Alain Bourdin est sociologue et urbaniste. Comme sociologue il s’est particulièrement intéressé au patrimoine à travers les politiques de sauvegarde, leur mise en œuvre, les acteurs et les dispositifs qui y participent ainsi que le mouvement des habitants (ceux qui partent et ceux qui viennent). Il a continué à travailler sur différents sujets concernant l’habitat ancien (travaux en logement occupé, rôle des agents immobiliers, fonctionnement des copropriétés, etc.) toujours à travers le prisme de l’organisation de l’action.
Il a ensuite étudié, toujours avec la même approche, les effets sociaux de grands chantiers en milieu rural (avec le cas des centrales nucléaires françaises et celui de la ville nouvelle de Louvain la Neuve).
Devenu professeur d’urbanisme il a travaillé sur des questions concernant l’expertise urbaine et l’aménagement du territoire avant de consacrer plusieurs travaux aux relations entre l’urbanisme et les modes de vie. Au cours des dernières années, cela l’a conduit à développer, avec une équipe de jeunes chercheurs, une série d’enquêtes qui portent sur les processus de territorialisation des modes de vie. Il est aujourd’hui le directeur scientifique du programme Coubertin qui étudie la production des installations olympiques.
Ses orientations concernent l’action qui produit la ville, avec ses dispositifs et ses acteurs, l’épistémologie de la recherche en urbanisme et les conditions de construction d’une pensée de la ville à venir, le rapport entre ville et modes de vie.
ACTIVITES RÉCENTES
Livres
avec Pauline SILVESTRE, Du logement à la ville : ce que préfèrent les habitants, Éditions de l’Aube, 2020-2021
Angélique Chedemois
Maîtresse de conférences associée Théories et Pratiques de la Conception Architecturale et Urbaine
Sébastien Cherruet
Historien de l’architecture / enseignant-chercheur et commissaire d’exposition
Sébastien Cherruet est historien de l’architecture et du design, docteur en histoire de l’art de l’université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne (2019). Après avoir étudié l’œuvre du constructeur Jean Prouvé, il a consacré sa thèse à l’architecte Édouard Albert.
Commissaire associé de l’exposition inaugurale « Frank Gehry – La Fondation Louis Vuitton », il a également contribué à l’exposition « Le monde nouveau de Charlotte Perriand » dont il a dirigé le catalogue.
Depuis 2020, Sébastien Cherruet est enseignant en Histoire et cultures architecturales (HCA) à l’ENSA Marseille et enseignant dans le séminaire REX à l’École nationale supérieure d’architecture de Clermont-Ferrand depuis 2023.
ACTIVITES RÉCENTES
Viviana Comito
Maitresse de conférences associée
Viviana Comito est une architecte praticienne engagée depuis 2006 dans l’expérimentation de l’écoconception, actuellement MCFA à l’ENSAPLV (champ STA-CIMA). Entre 2015 et 2017, elle a enseigné à l’ENSACF, le sujet des ambiances (thermique) et est intervenue régulièrement en ETEH et METAPHAUR sur l’approche bioclimatique à différentes échelles.
Sa double culture, ses expériences à l’étranger (Italie, Espagne, Grande-Bretagne) l’orientent naturellement vers des approches comparatives larges – bienvenues, compte-tenu des évolutions climatiques en cours – nourries par la prise en compte de la perspective historique, une notion mise en valeur dans l’enseignement architectural transalpin.
Ses recherches s’orientent autour de deux thèmes principaux :
« Réhabiliter par l’intermédiaire de matériaux biosourcés et géosourcés » et
« L’architecture, l’urbanisme et le paysage pour la revitalisation des centres des villes petites et moyennes ».
PUBLICATIONS RÉCENTES
« Le liège dont on fait les chalets : une chasse au trésor à Rome », Ressources pour l’architecture écologique, Tome 1 – matériaux de construction, N.Arab, F.Fleury, 2023, presse des Mines, Paris.
« Partenariat entre une ENSA et une école d’ingénieurs : un intensif pour préfigurer un nouveau cours universitaire sur les matériaux biosourcés », dans Actions, P.Villien, D.Toubanos, ENSA éco, 2023 ; avec Margotte Lamouroux.
« Villages : retisser la trame du vivant », dossier Biodiversité Urbaine, Garantir un accès universel et équitable à la nature : un enjeu de société, Construction 21, [URL : https://www.construction21.org/france/articles/h/villages-retisser-la-trame-du-vivant.html?n=20231017121859 ].
COLLOQUE
« Le chalet en liège des Barberini : retracer l’histoire cachée des matériaux biosourcés dans la construction », colloque Nouvelle frontière de la bioconstruction (23-24 septembre 2023), Musée du chanvre/Ordre des ingénieurs de Pérouse, Sant’Anatolia di Narco, Italie. Publication des actes en cours.
Clara Delmond
Maîtresse de conférences associée Ville et Territoires
Olivier Dollfus
Maître de conférences associé Théories et Pratiques de la Conception Architecturale et Urbaine
Christian Drevet
Architecte honoraire, Ancien professeur t.p.c.a.u.
Les champs de recherche de Christian Drevet investissent les objets architecturaux à l’œuvre dans le monde contemporain en interrogeant les pratiques professionnelles émérites à l’aune de l’incarnation que lui permet la sienne. Pour lui, ces objets architecturaux forment une sorte de théorie notionnelle évolutive et interrogative qui vectorise le projet architectural et qui constitue le savoir et le fond de métier de l’architecte, c’est à dire la discipline architecturale ou tout simplement l’architecture, celle qui doit être enseignée et transmise. Ce questionnement de l’architecture contemporaine constitue donc ses objets de recherche en privilégiant surtout ceux en prise et complices avec les prérogatives générales de Ressources. Il investit en particulier les notions d’espace, de temps et de mouvement générant les nouvelles valeurs d’instabilité, d’ambiguïté, de pluralité et d’ubiquité. Il s’attache ensuite à revisiter les rapports fondamentaux de l’architecture en prise avec les nouvelles réalités comme : naturel / artificiel, intérieur / extérieur, usage / paysage ou encore micro / macro. Il s’en suit une exploration des nouveaux imaginaires à la disposition de l’architecture permettant de dépasser le rationalisme hérité des modernes ne permettant plus de répondre aux nouvelles contingences. Il réinterroge ainsi le mode utopique au détriment de l’unicité idéologique.
Sa pratique professionnelle, qui a précédé et nourrit son engagement dans l’enseignement puis dans la recherche, a commencé à Lyon en 1980. Elle l’a amené vers de nombreuses réalisations dont la Place des Terreaux, l’extension de l’aéroport rhônalpin Saint-Exupéry, le centre funéraire de Villeurbanne, l’Aménagement de la Place des Nations à Genève ou celui de la rue centrale de la ville de Vejle au Danemark. Sa pratique personnelle, les pratiques émérites, l’enseignement et la recherche, mis en résonnance active et constante, fabriquent une intimité avec l’architecture partagée avec les étudiants qu’il qualifie de conscience.
christian.drevet@sfr.fr
ACTIVITES RÉCENTES
Christian Drevet, Les écoles d’architecture doivent elles enseigner l’architecture ?, dans le numéro 9 de la revue « Exercices d’architecture », Publication ENSAB, Janvier 2021, p. 96-103.
Patrick Bourgne, Christian Drevet, Xavier Fourt, Marie Helène Gay-Charpin, Matérialiser l’utopie, Presses universitaires Blaise-Pascal, Collection Communication, Culture, Lien Social, Février 2020, 277 p.
Christian Drevet, Vous avez dit contemporain ?, dans Atlas des Espaces Publics, Saint Etienne une ville laboratoire, Pascale Pichon et Fanny Herbert avec Alissone Perdrix, Publication de l’Université de Saint Etienne, septembre 2014, p. 43-48.
Christian Drevet, Form and Information, dans Rethinking the human in technology-driven architecture, ENHSA et EAAE, éditeurs Maria Voyatzaki et Constantin spiridonidis, 2012, p. 321- 341. – Christian Drevet, Post civil culture and creativity, dans Architectural Design § Construction Education : Experimentation towards integration, ENHSA et EAAE, éditeurs Maria Voyatzaki et Constantin spiridonidis, 2009, p. 65-75.
Christian Drevet, L’automobile et ses rêves, le design automobile ?, dans Design et projets : Infrastructures et Paysages, colloque-atelier sous la direction scientifique d’Anne Coste, CERTU, 2006, p. 173-180. – Christian Drevet, Emscher Park, la terre promise, dans les Cahiers de Lyon Capitale, La Maison de l’Architecture Rhône Alpes, 2001, p. 8.
Catherine Grandin, Christian Drevet, La route comme texte d’un scenario, dans Urbanisme n° 217 : Boulevards de l’an 2000, Janvier 1987, p. 97-99. Article consécutif à un contrat de recherche intitulé Grandes routes et banlieues développé par l’équipe de recherche : Christian Drevet, CAUE, Université Lyon 2, obtenu en réponse à l’appel d’offres du PLAN URBAIN : Connaissance des agglomérations et des facteurs de leur Evolution.
Amélie Duntze-Ouvry
Enseignante contractuelle Histoire et Cultures Architecturales, docteure
Nikolas Fouré
Maître de conférences Arts et Techniques de la Représentation
Nikolas Fouré est artiste plasticien, diplômé de l’ESAAB-Quimper en 2001. Il est maître de conférences ATR-APV à l’ENSA de Clermont-Ferrand.
Sa pratique artistique est un voyage, un trajet dans l’écart – inframince – entre soi et le monde, entre sol et ciel. Le milieu – terme usité en géographie, en philosophie, en anthropologie – détermine les relations entre un être vivant et son environnement. Il devient chez Nikolas Fouré un enjeu plastique : faire l’expérience d’un milieu comme expérience anaphorique, expérimenter de nouvelles relations avec lui par la répétition, faire le récit de notre co-existence avec lui par la trace (dessinée ou sculptée), bousculer nos représentations liées au paysage. La répétition est ainsi convoquée dans l’ensemble de la pratique de Nikolas Fouré, car elle fonde la relation unité / multitude et s’inscrit dans des rapports d’équivalence entre les formes de la nature (les feuilles d’un arbre, les poils d’un pelage, les vagues du ressac…) et nos artefacts (les briques d’un mur, le calepinage du carrelage, les bâtiments d’une ville…). Cette attention portée à la répétition peut aussi résonner avec l’ambition numérique de prendre la mesure de ce qui nous lie à notre milieu.
Liées à sa pratique artistique, ses recherches soulèvent l’enjeu de penser et faire l’expérience par les arts plastiques et visuels de nos milieux.
ACTIVITES RÉCENTES
Demain l’orage, (livre d’artiste) Éditions Frac Bretagne, Rennes, 2020.
Marie-Hélène Gay-Charpin
Maîtresse de conférences Théories et Pratiques de la Conception Architecturale et Urbaine
Gwenn Gayet-Kerguiduff
Ingénieure de recherche EVCAU, docteure
gwenn.gayet-kerguiduff@clermont-fd.archi.fr
ACTIVITES RÉCENTES
Direction d’ouvrages (DO)
2020 : GAYET-KERGUIDUFF Gwenn, JAKOBI Marianne,
LAVENU Mathilde, Le Corbusier : figure patrimoniale ?, Histoires croisées, Centre d’Histoire Espaces et Cultures, Presses universitaires Blaise Pascal, juillet 2020.
Olivier Guyon
Enseignant contractuel Théories et Pratiques de la Conception Architecturale et Urbaine
Marianne Jakobi
Professeure des Universités, docteure, HDR
Elle enseigne au département d’histoire de l’art et d’archéologie de l’UCA en licence et en master Histoire, civilisations, patrimoine. Elle est membre associée de l’UMR Ressources, de l’Institut des Textes et Manuscrits modernes (ITEM, UMR 8132 CNRS/ENS) et siège au Conseil national des Universités (C.N.U.) 22ème section.
Dans le cadre du quinquennal (2021-2026) du Centre d’histoire « Espaces et Cultures » (CHEC) dont elle est directrice adjointe, elle travaille sur la production et les pratiques sociales des arts à travers deux programmes de recherche, l’un sur l’écriture, la genèse et la matérialité des arts visuels, et l’autre sur les relations entre traces et interprétation.
En histoire de l’architecture, Marianne Jakobi a co-organisé une journée d’étude consacrée aux enjeux de la question patrimoniale à partir de Le Corbusier (publiée en 2020). Elle dirige actuellement deux thèses co-encadrées par Shahram Abadie : Mathilde Lavenu, « Du dessein à l’édification, les traces de la genèse : la bibliothèque de l’architecte Louis Jarrier (1862-1932) » ; Thiphaine Tauziat, « Genèse du projet d’architecture durant l’entre-deux-guerres, le cas des archives des frères Jean et Joseph Soupre ». Elle prépare avec Mathilde Lavenu un séminaire de recherche sur les inscriptions à la fois éphémères et pérennes qui se déploient sur les édifices.
ACTIVITES RÉCENTES
Co-direction d’ouvrages (les plus récents)
Quelles traces en histoire de l’art et en archéologie ? Essais pour une Histoire de l’art diachronique et pluridisciplinaire III, Clermont-Ferrand Presses Universitaires Blaise Pascal (PUBP), 2024
Le Corbusier : figure patrimoniale ?, Clermont-Ferrand, PUBP, 2020, 133 p.
Julie Jouvenel
Maîtresse de conférences associée Ville et Territoires
Lorette Klepper
Architecte, doctorante
Clément Martin
Maître de conférences associé Sciences et Techniques pour l’Architecture
Maria MARTINEZ-GRAGERA
Doctorante CNAM
Cécile Mattoug
Architecte diplômée d’Etat, docteure en géographie
Architecte diplômée d’Etat et docteure en géographie, je suis chargée d’enseignement et de recherche à VetAgro Sup (2024). Ma thèse, soutenue en 2021, porte sur le vide urbain dans la banlieue parisienne et a été soutenue par l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME). Mes recherches actuelles s’appuient sur une approche de paysage par le sensible et s’intéressent aux expériences de la liminarité, aux pratiques sociales, dont les usages, les politiques publiques et les pratiques professionnelles des concepteurs. Mes objets de recherche privilégiés sont les espaces ouverts, dont les espaces en friche et les lisières urbaines et mes travaux interrogent les dynamiques de mutation de l’espace urbanisé à partir des espaces ouverts. Je co-coordonne le réseau Inter-friches (FR CIST) depuis 2022 et nous prônons l’expérimentation collective comme levier d’une connaissance interdisciplinaire des territoires en mutation. Mon activité se focalise à la jonction entre enseignement, enquêtes qualitatives autour du sensible (image, son), développement des pratiques collectives et expérimentales et militance locale.
cecile@mattoug.net
Loïc Parmentier
Enseignant contractuel Théories et Pratiques de la Conception Architecturale et Urbaine
Jean-Dominique Prieur
Maître de conférences Ville et Territoires
Bertrand Rétif
Paysagiste
Florence Sarano
Maîtresse de conférence Théories et Pratiques de la Conception Architecturale et Urbaine
Simon Teyssou
Architecte, directeur de l’ENSACF
Simon Teyssou est né à Paris en 1973, d’une mère Américaine et d’un père Français. Il est diplômé de l’École nationale supérieure d’architecture de Clermont-Ferrand. En 2000 il crée son agence d’architecture « Atelier du Rouget » dans un bourg de 1200 habitants, à Le Rouget-Pers (Cantal). De 2004 à 2018, il enseigne le projet d’architecture à l’École nationale supérieure d’architecture de Clermont-Ferrand. Depuis 2015, il dirige l’École nationale supérieure d’architecture de Clermont-Ferrand.
« En tant que directeur de l’École nationale supérieure d’architecture de Clermont-Ferrand il contribue à mettre en visibilité les questions posées par la ruralité, le devenir des petites centralités, la diversité des modes d’intervention possibles, la cohésion sociale, en insistant sur leurs complémentarités avec des territoires urbain voisins. »
Sabine Thuilier
Enseignante contractuelle Théories et Pratiques de la Conception Architecturale et Urbaine
L’articulation entre art(s), architecture(s) et territoire(s) est le déterminant commun des actions et réflexions menées par Sabine Thuilier, développé dans deux dimensions : la création collective et la sensibilisation.
Cette dynamique qu’elle impulse depuis 20 ans avec sa pratique professionnelle en collectif pluridisciplinaire avec Pixel[13], elle l’incarne aussi dans son positionnement pédagogique au sein de l’ENSACF.
Créations artistiques in-situ, ses projets investissent le champ de l’espace public dans une logique d’expérimentation sur des territoires divers en France et à l’étranger. Propositions contextuelles avec une posture d’esthétique relationnelle, la question du récit de territoires et ceux qui l’habitent est explorée avec de multiples outils : installation multimédia sur l’espace public, la marche (comme acte artistique) ; la réalisation documentaire ; les créations sonores…
Cette approche, elle la déploie également dans le champ de la sensibilisation à l’architecture avec la création d’ateliers jeune public dans une démarche d’éducation artistique et culturelle et d’éducation populaire. Dans ce domaine, ses champs d’investigation sont nombreux, tout comme les outils créés et les cadres mobilisés. Dans cette philosophie de transmission, des questions de sensibilisation à l’architecture, elle conçoit des formations à destination des professionnels de l’architecture (architectes, paysagistes, urbanistes) et de la pédagogie (enseignants, animateurs…) Elle propose un enseignement sur cette thématique en Master 1 à l’ENSACF.
Cette articulation entre création et transmission interroge la pratique professionnelle de l’architecture. Sabine Thuilier a organisé différentes rencontres sur ces réflexions et est impliquée depuis le début dans le réseau Superville, réseau national des collectifs d’architectes.
Elle est membre du comité de pilotage PREAC (Pôle de Ressources Éducation Artistique et Culturelle) Architecture, Arts de l’espace et sociétés et y a conçu une ressource pédagogique en ligne sur la Marche sensible en partenariat avec l’ENSAG, l’ENSASE et l’Éducation nationale.
ACTIVITES RECENTES
« Faire Philotopie », Philotope n°13, la revue du réseau scientifique thématique Philau : Art(s), architecture(s), territoire(s) PIXEL[13] – 2019
Partager l’architecture avec les enfants, arc en rêve centre d’architecture, Editions Parenthèse : présentation de l’enseignement Sensibilis(actions) de l’ENSACF – 2018
Chris Younès
Professeure Sciences de l’Homme et de la Société pour l’Architecture, docteure, HDR
Psychosociologue, docteure et HDR (habilitée à diriger des recherches) en philosophie, Chris Younès est professeure à l’ESA (École Spéciale d’Architecture, Paris), fondatrice et membre du laboratoire Gerphau (EA 7486, ENSA Paris-la-Villette), et du Réseau Scientifique Thématique PhilAU (ministère de la Culture, ENSA Clermont-Ferrand). Cofondatrice et membre d’ARENA (Architectural Research European Network) et membre du Conseil scientifique d’EUROPAN, elle est également membre de plusieurs concours d’architecture et d’urbanisme, et auteure de plusieurs préfaces d’ouvrages, donne de nombreuses conférences en France et à l’étranger (Europe, Moyen-Orient, Chine, Canada, Amérique du Sud)
Ses travaux et recherches développent la question des lieux de l’habiter au croisement de la nature et de l’artefact, de l’éthique, de l’esthétique et du politique. Elle a dirigé plus d’une vingtaine de publications collectives, et signé de nombreux articles et ouvrages, dont la revue du Réseau Scientifique Thématique : Le Philotope (dernier numéro paru : Le Philotope n°14 : « Les synergies à l’œuvre pour faire recherche en architecture » (C. Bodart, D. Marcillon codir.), la revue du Réseau Scientifique Thématique PhilAU, sept. 2020).
ACTIVITES RECENTES
Villes et architectures et débat. Europan, (A. MAUGARD, codir.), Parenthèses, 2019
DOCTORANT·E·S
GOUROVITCH Marceau
Doctorant CIFRE
m.gourovitch@c-tek.fr
MARCILLON David
Maître de conférences Théories et Pratiques de la Conception Architecturale et Urbaine
david.marcillon@clermont-fd.archi.fr
MISERMONT Françoise
Architecte, Doctorante CIFRE
francoisemisermont@gmail.com
MURE-RAVAUD Victoria
Architecte, Doctorante
victoria.mure-ravaud@clermont-fd.archi.fr
BUCCHIANERI Xavier
Architecte, Ingénieur, Doctorant
LES PARTENAIRES
L’activité de recherche de l’UMR Ressources, au travers de ses projets et doctorats, met en relief un faisceau de partenariats qui peut être identifié en trois grandes familles :
- Les partenariats en lien avec l’université. Cela traduit l’ancrage de Ressources dans des problématiques communes territoriales ou thématiques avec un réseau d’acteurs tels que la Maison des Sciences de l’Homme, les écoles doctorales (ED Lettres Sciences Humaines et Sociales et ED Sciences Pour l’Ingénieur), l’Institut d’Auvergne du Développement des Territoires, l’Université Clermont Auvergne, Polytech’, VetAgro Sup et diverses unités de recherche du site, en particulier l’UMR Territoires et le CHEC ;
- Les partenariats dans le cadre du réseau des ENSA telle la Chaire Habitat du futur qui mobilise les quatre Écoles de la région Auvergne-Rhône-Alpes. À cela, il faut ajouter les réseaux scientifiques thématiques qui, de manière transversale, permettent une ouverture vers les écoles membres de ces réseaux ;
- Les partenariats financiers en soutien aux actions de recherche : le Bureau de la recherche architecturale, urbaine et paysagère (BRAUP), la Direction Régionale des Affaires Culturelles, du ministère de la Culture, le Plan urbanisme construction architecture (PUCA) du ministère de la Transition écologique et du ministère de la Cohésion des Territoires et des relations aux collectivités territoriales, la Caisse des dépôts, les collectivités territoriales (Clermont Auvergne Métropole et Conseil Régional Auvergne Rhône-Alpes), l’Agence d’urbanisme Clermont Métropole, l’Agence Nationale de la Recherche (ANR).
DES RÉSEAUX SCIENTIFIQUES ET THÉMATIQUES PARTENAIRES DE L’UMR RESSOURCES
Les réseaux scientifiques thématiques et pédagogique (RSTP), label du ministère de la Culture, habilités par le Bureau de la recherche architecturale, urbaine et paysagère (BRAUP), visent à développer et promouvoir, dans l’espace national, européen et international de la recherche, les productions scientifiques dans les domaines de l’architecture, de la ville et du paysage. Les RSTP sont complémentaires des unités de recherche des ENSA du fait du caractère fortement thématisé de leur projet scientifique, mais également en raison de leur capacité à agréger des forces réparties dans des aires géographiques et disciplinaires larges.
Dans le cadre de l’École nationale supérieure d’architecture de Clermont-Ferrand des interactions thématiques peuvent s’établir entre les réseaux de l’URM Ressources donnant alors lieu à des productions scientifiques dans des revues (comme le Philotope par exemple ou dans le cadre de colloques).