DREVET Christian

Architecte

PUBLICATIONS RÉCENTES

Christian DREVET, Les écoles d’architecture doivent-elles enseigner l’architecture ?, dans le numéro 9 de la revue « Exercices d’architecture », Publication ENSAB, Janvier 2021, p. 96-103.

Patrick BOURGNE, Christian DREVET, Xavier FOURT, Marie-Hélène GAY-CHARPIN, Matérialiser l’utopie, Presses universitaires Blaise-Pascal, Collection Communication, Culture, Lien Social, Février 2020, 277 p.

Christian DREVET, « Vous avez dit contemporain ? », dans Atlas des Espaces Publics, Saint-Étienne une ville laboratoire, Pascale Pichon et Fanny Herbert avec Alissone Perdrix, Publication de l’Université de Saint-Étienne, septembre 2014, p. 43-48.

Christian DREVET, « Form and Information, dans Rethinking the human » in technology-driven architecture, ENHSA et EAAE, éditeurs Maria Voyatzaki et Constantin spiridonidis, 2012, p. 321-341.

Christian DREVET, « Post civil culture and creativity », dans Architectural Design § Construction Education: Experimentation towards integration, ENHSA et EAAE, éditeurs Maria Voyatzaki et Constantin spiridonidis, 2009, p. 65-75.

Christian DREVET, « L’automobile et ses rêves, le design automobile ? », dans Design et projets : Infrastructures et Paysages, colloque-atelier sous la direction scientifique d’Anne Coste, CERTU, 2006, p. 173-180.

Christian DREVET, Emscher PARK, « la terre promise », dans les Cahiers de Lyon Capitale, La Maison de l’Architecture Rhône Alpes, 2001, p. 8.

Catherine GRANDIN, Christian DREVET, « La route comme texte d’un scenario », dans Urbanisme n° 217 : Boulevards de l’an 2000, Janvier 1987, p. 97-99.

Article consécutif à un contrat de recherche intitulé Grandes routes et banlieues développé par l’équipe de recherche : Christian DREVET, CAUE, Université Lyon 2, obtenu en réponse à l’appel d’offres du PLAN URBAIN : Connaissance des agglomérations et des facteurs de leur Évolution.

Les champs de recherche de Christian Drevet investissent les objets architecturaux à l’œuvre dans le monde contemporain en interrogeant les pratiques professionnelles émérites à l’aune de l’incarnation que lui permet la sienne. Pour lui, ces objets architecturaux forment une sorte de théorie notionnelle évolutive et interrogative qui vectorise le projet architectural et qui constitue le savoir et le fond de métier de l’architecte, c’est à dire la discipline architecturale ou tout simplement l’architecture, celle qui doit être enseignée et transmise. Ce questionnement de l’architecture contemporaine constitue donc ses objets de recherche en privilégiant surtout ceux en prise et complices avec les prérogatives générales de Ressources. Il investit en particulier les notions d’espace, de temps et de mouvement générant les nouvelles valeurs d’instabilité, d’ambiguïté, de pluralité et d’ubiquité. Il s’attache ensuite à revisiter les rapports fondamentaux de l’architecture en prise avec les nouvelles réalités comme : naturel / artificiel, intérieur / extérieur, usage / paysage ou encore micro / macro. Il s’en suit une exploration des nouveaux imaginaires à la disposition de l’architecture permettant de dépasser le rationalisme hérité des modernes ne permettant plus de répondre aux nouvelles contingences. Il réinterroge ainsi le mode utopique au détriment de l’unicité idéologique.

Sa pratique professionnelle, qui a précédé et nourrit son engagement dans l’enseignement puis dans la recherche, a commencé à Lyon en 1980. Elle l’a amené vers de nombreuses réalisations dont la Place des Terreaux, l’extension de l’aéroport rhônalpin Saint-Exupéry, le centre funéraire de Villeurbanne, l’Aménagement de la Place des Nations à Genève ou celui de la rue centrale de la ville de Vejle au Danemark. Sa pratique personnelle, les pratiques émérites, l’enseignement et la recherche, mis en résonnance active et constante, fabriquent une intimité avec l’architecture partagée avec les étudiants qu’il qualifie de conscience.