Journées « Sciences, innovations sociales et démocratie : Savoirs partagés et actions collectives pour projeter les territoires de demain »

Dans un contexte de bouleversements écologiques, économiques et démocratiques, la diffusion de la culture scientifique et l’accès aux savoirs sont des leviers essentiels pour accompagner les dynamiques d’innovation sociale et renforcer l’action collective à l’échelle des territoires. Comment croiser efficacement les savoirs, renforcer les coopérations entre acteurs variés et évaluer l’impact de ces dynamiques collectives ? Face à ces défis, les initiatives se multiplient et les réseaux se structurent, témoignant d’une volonté croissante de répondre ensemble à ces enjeux.

Le Centre d’Innovations Sociales Clermont Auvergne souhaite contribuer à ces réflexions. A travers ce colloque, à la fois inclusif, participatif et coopératif, nous partageons les préoccupations qui nous animent : quelles ingénieries de médiation permettent de croiser les savoirs et de favoriser la coopération entre acteurs aux cultures distinctes ? Plus largement, comment rendre les sciences plus accessibles aux non-scientifiques ? Pourquoi la recherche doit-elle jouer un rôle actif dans les transformations sociales ?

Pendant deux jours, élu⸱es, agents des collectivités, chercheur⸱es, acteur⸱ices de l’économie sociale et solidaire, financeurs et professionnel⸱les de la médiation scientifique sont invités à débattre de la place de la culture scientifique et à renforcer leurs collaborations autour de plusieurs objectifs :
✔ Mieux se connaître et croiser les approches : quelles formes de communication à encourager entre le monde de la recherche et les acteurs sociaux ?

✔ Partager bonnes pratiques et retours d’expériences : dans quelles conditions parler de recherche-action participative ? Comment concilier recherche engagée et rigueur scientifique ? Quelle place pour la recherche dans les dispositifs de participation citoyenne ? Comment mobiliser l’art pour partager et démocratiser les savoirs ?

✔ Consolider les réseaux existants : pourquoi se structurer en réseau ? Quels sont les réseaux à renforcer et où sont les manques à combler ?

✔ Structurer des consortiums autour de projets concrets : comment coopérer quand on ne se comprend pas totalement ?

✔ Explorer de nouvelles opportunités de financement

Les échanges porteront plus particulièrement sur les grands défis de notre époque – démocratiques, économiques et écologiques – et sur les outils, méthodes et postures permettant aux acteurs de la culture scientifique de jouer un rôle clé dans ces transformations.

« Savoirs partagés et actions collectives pour projeter les territoires de demain » : tel sera le fil rouge de ces rencontres. Rendez-vous les 11 et 12 juin à Clermont-Ferrand.

Pour communiquer lors du colloque, trois modalités sont possibles :

– une présentation orale (possibilité de présentation powerpoint comme support) lors des ateliers.

– une communication écrite (possibilité de présentation powerpoint comme support) lors des ateliers.

– un poster de présentation (projets, travaux de recherches…) qui sera affiché avec les autres, dans un espace central du colloque.

Nous aurons enfin six axes thématiques à explorer dans lesquelles doivent s’inscrire vous propositions :

Temps 1 –  Communications scientifiques – Traduire la science en action ou comment produire des savoirs accessibles à tous ? (mercredi 15h30-17h)

💡Atelier 1 : Dans quelles conditions parler de recherche action participative ?

💡Atelier 2 : Comment concilier recherche engagée et rigueur scientifique ?

💡Atelier 3 : Comment coopérer quand on ne se comprend pas ?

Temps 2 : Partager nos expériences et nos bonnes pratiques (jeudi 11h-12h30)

💡 Atelier 1 :  Art & science : comment mobiliser l’expression artistique pour partager et démocratiser les savoirs ?

💡 Atelier 2 : Fédérer les acteurs : Renforcer les réseaux existants, créer de nouveaux espaces de coopération ?

💡 Atelier 3 : Relier science et démocratie participative : quelle place pour la recherche dans les dispositifs de démocratie participative ?